Centrée sur la figuration humaine, l’œuvre met en parallèle les souffrances et les interrogations de l’homme d’un millénaire à l’autre dont il espère renaître métamorphosé.

L’œuvre n’évoque pas la réalité ; elle impose un face à face éprouvant avec ce simulacre identitaire qui se fait passer pour elle.

« L’homme civilisé n’est qu’une proie offerte à la démesure et à la sauvagerie d’une nature à jamais incontournable.

L’être souffre d’exister sans remède dans l’incurable modernité. »

Le temps suspendu pour un voyage initiatique dans un univers mystique entre fantasme et réalité.

Nous humains, de la chair sur des os, grands penseurs, obscurantistes, oscillons entre jeu et pouvoir, toujours plus loin jusqu’à nous bruler les ailes pour devenir les maitres du monde.

« Cher vieux monde, c’est que tu passes vite, deux trois Dimanche en pleine lumière… et les vieux s’agenouillent devant des vitraux sans dieux. »

Contrairement à ce que beaucoup pensent, c’est une sculpture optimiste tissant un lien entre passé, présent, et futur qui nous aide à connaître notre nature, ce que nous sommes réellement et comment nous devons agir.